Yesterday
I delivered a public talk on the reform on the UN peace operations. It was
organised by GRIP (Group for Research and Information on Peace and Security),
an independent Brussels-based think tank, the APNU (Association pour les
Nations Unies de Belgique) and the University of Louvain-la-Neuve. It took
place at the headquarters of Wallonie-Bruxelles Internationale and attracted
quite a large audience.
The issue is very much a current one as we come close
to know what the panel established at the end of October 2014
by the UN Secretary-General will propose as reforms. This panel is mandated to
reflect on sharpening the UN response to peace challenges. Its composition
reflects, above all, two things: field experience and a geopolitical balancing
act by the Secretary-general.
I
think I should share with my readers the notes that guided my presentation,
notwithstanding the fact they are written in the French language.
Please
find them below.
Conférence du 28 Avril 2015
Mon intervention est inspirée
1. Résolution
pacifique des conflits : négociations, accords de paix, équilibre entre des
intérêts divergents ; c´est la seule solution durable
2. La
politique d´abord, avant l´utilisation de la force
3. La
nécessité de renforcer les capacités des Nations Unies en matière de résolution
de conflits, y compris une meilleure intégration des efforts de DPA, DPKO et de
la PBC ; au fait, les opérations de paix sont avant tout un instrument
politique
4. La valeur
de la solidarité entre les états, particulièrement quand il s´agit des états
plus fragiles, qui sont confrontés avec des menaces terroristes ou de
criminalité organisée à une échelle régionale ou internationale
5. Le Panel
de Haut Niveau, établi à la fin Octobre 2014 est une bonne décision. Beaucoup
de choses ont changé depuis le Rapport Brahimi de 2000
Le Rapport du Panel va certainement susciter une série de
débats
6. L´acceptation
du rôle du Conseil de Sécurité, malgré toutes les critiques que l´on puisse
faire au regard de sa composition ; une vieille question : quand je suis arrivé
à NY en Janvier 1998 le Japon…
Le Conseil de Sécurité:
Positif:
1. Source de
légitimité; accepté para les Étas comme l´autorité ultime
2. Tous les
états souhaitent l´accord du SC
3. SC
accorde une attention assez significative aux Opérations de Paix
4. Expérience
en la matière
5. Ses
décisions engagent des ressources financières
6. Capable
de forcer les Agences, Fonds et Programmes à travailler ensemble
Négatif
1. Divisé;
primauté des intérêts géopolitiques des P5 par rapport à la résolution des
crises; impossibilité de décider sur les grandes crises ; divisions se sont
aggravées avec la crise en Libye en 2011
2. Incapable
de donner une direction stratégique au Secrétariat et aux missions; réactif et
superficiel ; jaloux des capacités et des prérogatives du Secrétariat
3. Le
concept de mission intégrée n´a jamais été bien compris donnant lieu à des
mandats trop vastes
4. Reste figé
dans une perspective d´état national ; tendance à voir tout à partir de la
perspective des gouvernements nationaux
5. Pas
vraiment préparé pour répondre aux défis posés par les acteurs non-étatiques
6. Beaucoup
plus intéressé par le Maintien de la Paix que par les Missions Politiques ou
de Peace Building ; les Missions de
Maintien de la Paix coutent beaucoup d´argent, ont des militaires et des
policiers, sont beaucoup plus « intéressantes »
7. Les liens
entre Maintien de la Paix et Peace Building ne sont pas toujours clairs ; des
missions de Peace Building ont été approuvées quand on voulait fermer une
mission DPKO ou alors quand on ne voulait pas engager des nouvelles dépenses
8. Glissement
en matière de respect pour les principes fondamentaux des opérations de paix ;
préférence des P3 pour des opérations robustes
Les principes fondamentaux du Maintien de la Paix sont de
plus en plus mis en cause par les nouvelles façons de maintenir la paix
• Consentement
des Parties
• Impartialité
• Non
recours à la force (sauf en cas de légitime défense ou de défense du mandat)
Ces dernières années, le CS a introduit le concept de
Maintien de la Paix Robuste
• Le
maintien de la paix robuste implique l’emploi de la force au niveau tactique
avec l’autorisation du Conseil de
sécurité et le consentement du pays hôte et/ou des principales parties au conflit.
Doit-on revenir aux principes ?
Faut-il laisser le SC décider quand les missions peuvent
aller au-delà des principes ? Et dans ce cas, les principes servent à quoi ?
Il faut certainement bien faire la distinction entre
Opérations Offensives (Enforcement) et Opérations d´Appui à un processus de
paix, à un processus politique
A Mon avis :
• Les
Opérations Offensives devraient être conduites par des Coalitions de Forces
avec un mandat du SC
Ou
• Par des
Organisations Régionales (AU ; NATO ; EU ; CSTO ; etc)
Mais … Toujours
avec un mandat qui a été approuvé par le CS
Aussi il faudrait utiliser les organisations régionales
comme
Entry
forces : premières forces sur le terrain en attendant le déploiement ONU
En cas
d´urgence - POC et atrocités ; pour des
raisons d´urgence humanitaire
Quelques commentaires au niveau du Secrétariat des NU
o UN a
beaucoup appris depuis 2000 –Rapport Brahimi
Je le
dis souvent aux militaires de l´OTAN
o UN a
surtout beaucoup évolué ces dernières années depuis 2010 en matière de:
Logistiques (Entebbe, Brindisi et Valence)
Coopération entre les missions
Police
o Mais
DPKO, DPA et PBSO doivent approfondir la coopération entre eux.
o PBSO
devrait être intégré dans DPA ou dans DPKO ; ma préféence serait une
intégration dans DPKO
o Département
de Management doit revoir la procédure et autoriser les agences des NU à
réaliser des activités, contre remboursement, pour les missions sur le terrain
o Aussi, il
est nécessaire d´établir de meilleurs
liens entre les missions de paix et PNUD et UN Office on Drugs and Crime
o UN
Secrétariat doit aussi être plus courageux, plus direct et ne pas hésiter quand
il s´agit de faire des recommandations au SC
United
States
US
Personnel in DPKO Missions end of March 2015 : 64 UNPOL 44 MIL
( RUSSIA UNPOL 24 MIL 46)
African Peacekeeping Rapid Response Partnership: Annoncée par le Président Obama en Aout
2014
$110 millions par année entre 3 – 5 ans
6 pays
Ethiopie
Ghana
Rwanda
Sénégal
Tanzanie
Ouganda
US préfèrent une approche par pays ; des pays
prioritaires
Autres travaillent directement avec UA comme par ex : EU,
Norvège
African Standby Force
Le role croissant des RECs (Africa´s Regional Economic Communities)
La capacité des forces militaires africaines et les
standards des NU
European
Union :
Personnel
in DPKO missions end of March 2015:
UNPOL 214 5583 MIL
A joué un rôle important au Tchad, au Congo et au Mali
Devrait cependant s´engagé davantage aux Nations Unies ;
à mon avis, l´expérience (bonne et moins bonne) gagnée avec MINUSMA devrait
être considérée comme une opportunité pour identifier ce qui doit être modifié
au niveau des NU et permettre une plus grande participation des pays EU
2011 “Plan of Action to Enhance EU CSDP Support to
UN Peacekeeping”
Parlements et Opinion Publique EU doivent être plus
sensibilisés.
L’opinion publique est aujourd´hui une variable
stratégique
UE doit contribuer avec plus de :
Militaires
; différence de préparation, de méthodes de travail et des taux de
remboursement
Police
Administrateurs civils
Aider certains pays à développer leurs capacités de
sécurité.
EU
African Peace Initiative : The three main strands of action are capacity
building, peace support operations and the development of an early response
mechanism.
Militaire, gendarmerie et surtout police
La police est très souvent le parent le plus pauvre dans
les pays en crise.
En
conclusion :
• Tout peut
se résumer à des questions de crédibilité, de capacité de réponse et de temps;
il faut savoir gérer les attentes, obtenir des résultats et sortir à temps.
• Réforme
ou marginalisation ? Plutôt le risque de réforme et marginalisation.
Il y a une volonté de réforme, il y aura des améliorations,
mais il y a ausssi les contradictions au sein de la communauté internationale
et une tradition de timidité au Sécrétariat.
Les NU seront très occupées, il y aura une demande
continue pour des opérations de paix, mais le risque est de devoir traiter seulement
des conflits d´intérêt local, « les conflits des pauvres ».